English
French
 
 
 

 
   
       
 
Quand nous accédons à des altitudes supérieures à 2500 m, nos corps ont à s’adapter à la raréfaction de l’oxygène. C’est pourquoi nous pouvons entre-temps développer le mal de l’altitude. Afin d'éviter un mal d'altitude aigu, il faut ménager un temps d’ acclimatation, qui est un processus graduel permettant au corps de s’habituer lentement aux niveaux inférieurs d'oxygène dans l'air afin de fournir en définitive les quantités nécessaires d'oxygène requises par les cellules pour fonctionner correctement.
Chaque personne s’acclimate de façon différente et être jeune et en bonne condition physique ne garantit aucune protection, il est donc impossible de savoir à l'avance comment vous allez réagir à l'altitude, en particulier compte tenu du fait qu'elle varie pour chaque personne lors de chaque exposition, ce qui signifie que même si vous avez été bien à haute altitude à plusieurs reprises, cela ne signifie pas que ce sera toujours le cas. Bien sûr, si vous êtes né et vivez au niveau de la mer, vous êtes susceptible d'être plus sensible à l'altitude que d'autres, bien qu'il n'y ait pas de règle absolue. Il est important de ne pas donner trop d’importance au ressenti des autres voyageurs, parce que ce qui peut être vrai pour eux, peut s’avérer complètement différent pour vous.
Le mieux est de prendre son temps en buvant abondamment de l’eau (un minimum de trois litres par jour), parce que le corps subit une forte déshydratation en altitude, ce qui entraine d’uriner plus fréquemment et de perdre davantage de fluides essentiels. En raison de quoi augmenter votre consommation d'eau est essentiel à votre bien-être. Boire du thé de coca et en mâcher les feuilles peut aussi aider. Manger des repas légers, à faible teneur en sel, non gras, riches en glucides, s’abstenir de boissons alcoolisées et boire du café avec modération sont également recommandés.
Le risque est accru par l’ascension rapide, l’élévation de l’altitude et l’effort. Pour permettre à nos corps de s’adapter, nos trekkings sont structurés en ascensions progressives qui favorisent l’acclimatation, mais cependant contrairement à l’Himalaya, dans les Andes l’ascension est souvent rapide et peu graduelle. C’est pourquoi nous recommandons sérieusement de passer un minimum de deux jours à Huaraz avant d’entreprendre le trekking. Entre-temps il est essentiel que vous fassiez quelques randonnées d’acclimatation d’un jour qui progressivement vous amènent à atteindre des altitudes plus élevées, l'idée est de monter haut durant la journée et de redescendre pour dormir, afin de vous préparer à dormir à des altitudes plus élevées au cours de votre trek de plusieurs jours. Il est important de ne pas monter trop haut trop vite, alors visez à ne monter pas plus haut que 4000m au cours de la première randonnée et à environ 4500m au cours de la deuxième randonnée. Les personnes qui sont plus sensibles à l'altitude devront s'acclimater plus graduellement encore, donc il leur faudra faire trois randonnées d'acclimatation ou davantage. Si vous souffrez du décalage horaire ou de fatigue de voyage, il est sage de prévoir un jour de repos complet avant d'entreprendre toute activité physique.

Durant le processus d’acclimatation, vous pouvez faire l’expérience des symptômes suivants : maux de tête, fatigue, vertiges, sommeil perturbé, perte d’appétit, nausées, difficultés respiratoires, toux, palpitations, tremblements des mains et de la face. Ces symptômes n’indiquent pas forcément le commencement d’un mal de l’altitude sérieux et ne signifient pas nécessairement que vous deviez ne pas poursuivre vos activités.

Tout le personnel du bureau de QUECHUANDES a une connaissance considérable du mal de l’altitude et tous les guides QUECHUANDES ont une grande expérience de la haute montagne et une grande pratique des premiers soins, c’est pourquoi nous vous encourageons à informer votre guide ou nous-mêmes au bureau des moindres symptômes afin qu’on puisse vous surveiller. Le seul remède contre le mal de l’altitude est de redescendre. Nous vous prions de considérer que votre guide et nous -mêmes sommes responsables de prendre une décision en ce qui concerne votre état physique et que nous pouvons vous demander de ne pas partciper a un trek ou de redescendre (ce qui signifie quitter l'expédition) si les symptômes persistent. Le mal de l’altitude doit être envisagé avec sérieux parce qu’il peut être fatal s’il s’avère sévère. En conséquence, nous n'acceptons pas les individus non acclimatés à participer à nos randonnées, car cela signifierait potentiellement mettre votre santé en danger et incommoder les autres membres du groupe. Lors de votre engagement à un voyage QUECHUANDES vous êtes tenus d’accepter ces conditions.

L’Acetazolamide (Diamox) est probablement le meilleur médicament à envisager pour éviter le mal d'altitude, mais nous ne vous recommandons pas de le prendre, à moins que vous ayez eu le mal de l’altitude à plusieurs reprises auparavant, ou si vous êtes sur un itinéraire limité ne vous permettant pas suffisamment de temps pour vous acclimater naturellement. Nous sommes convaicus qu'il est préférable de s’acclimater naturellement chaque fois que possible et d'éviter ce médicament, puisqu’un programme d'acclimatation progressive offre une alternative tout aussi efficace et potentiellement plus sûre.
Diamox est un médicament puissant qui a de nombreux effets secondaires et ne devraient pas être pris par ceux souffrant d’une allergie aux sulfamides, il est donc important de se le voir prescrire par un médecin compétent. Il est important de prendre la dose correcte. Les effets secondaires incluent des picotements sur les lèvres, les doigts et les orteils, et des mictions fréquentes, car ce médicament agit comme un diurétique, il est donc important de s’hydrater encore davantage.
Pour éviter le mal de l'altitude, commencer à prendre le Diamox 1 à 2 jours avant votre arrivée à Huaraz. Continuez à le prendre pendant que vous progressez en altitude et pendant au moins 48 heures après que vous ayez atteint l’altitude finale. Vous devrez peut-être continuer à prendre ce médicament durant tout votre séjour en haute altitude pour contrôler vos symptômes. Si vous développez un mal aigu de l'altitude, il est important que vous redescendiez le plus rapidement possible. Le Diamox ne vous protégera pas contre les effets graves du mal aigu de l'altitude. N’augmentez pas ou ne diminuez pas la dose et ne cessez pas l'utilisation de ce médicament sans d'abord consulter votre médecin.